Strips BD
Le premier festival de bande dessinée de Saint-Malo est créé en juin 1981 par Jacques Plouët directeur de la Maison pour Tous de Saint-Servan (à l’époque maison de quartier en lieu et place de l’actuel théâtre) accompagné par les dessinateurs Jean-Claude Fournier, Alain Goutal et Dieter. En peu de temps l’évènement prend une ampleur considérable à Saint-Malo ainsi, après deux ans passés à la Maison pour Tous les dessinateurs ont rendez-vous au Palais du Grand Large qui voit déjà affluer près de 5000 visiteurs.
Après une première édition du mois d’octobre en 1992 le festival prend un tournant en se structurant en association. Quai des Bulles voit le jour, prêt à prendre la place de second festival français en matière de bande dessinée. De son côté le pirate de Rossi devient l’emblème officiel du festival. Au fil des années, des bénévoles, des expositions, des animations, le festival se diversifie, ajoute à ses cordes l’image projetée comme avec le Conte à bulles créer en 1997 et qui depuis perdure par son succès.
Quai des Bulles c’est depuis toujours des bénévoles qui créent et portent l’évènement mais également depuis 1999, une équipe de salariés composée à ce jour de quatre postes permanents, qui coordonnent toute l’année la programmation du festival et des actions de l’association.
Au-delà du Palais du Grand Large, l’esprit du festival se propage depuis 2010 hors les murs grâce à la programmation « En Ville » invitant le public à découvrir le patrimoine culturel local et ses acteurs à travers des expositions, des rencontres et des animations.
En 2013 l’association ouvre la voie des évènements estivaux en rendant hommage à Marcel Gotlib à l’occasion d’une exposition rétrospective à la Chapelle Saint-Sauveur de Saint-Malo.
Aujourd’hui, Quai des Bulles n’est pas seulement le festival du mois d’octobre, l’association développe des actions à l’année en proposant des formations à destination des professionnels des métiers du livre (depuis 2002). Quai des Bulles organise aussi des ateliers à destination des scolaires mais également en maison d’arrêt en collaboration avec la ligue de l’enseignement depuis 2007.